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ItaliaBella

21 juillet 2010

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En Italie le voyage est toujours un tour artistique 

Un voyage en Italie est toujours un tour artistique. Les trésors artistiques sont si nombreux dans ce pays qu'on peut presque le considérer comme une véritable galerie d'art en plein air. 

Aucun autre pays au monde ne peut se vanter d'avoir autant de trésors culturels et artistiques que l'Italie. C'est là que l'on trouve plus de la moitié du patrimoine historique et culturel mondial (données de l'UNESCO). Chaque époque y trouve un témoignage inestimable.

In Un grand nombre de pièces - petites et grandes - appartenant au passé sont conservées dans des centaines de sites archéologiques et dans plus de 3000 musées disséminés sur l'ensemble du territoire italien, où les touristes, les visiteurs et les chercheurs peuvent les admirer et les étudier. L'Italie est exceptionnellement riche en souvenirs de son passé le plus lointain: théâtres et autres édifices de l'époque grecque et romaine; villes entières, routes et quartiers autrefois ensevelis et que des fouilles habiles ont patiemment mis au jour; temples, statues, monnaies, inscriptions, objets d'usage courant, etc. Les cathédrales romanes et gothiques édifiées après l'an mille, souvent enrichies avec élégance, s'élèvent encore imposantes surtout dans les régions du centre et du Nord tandis que l'ancienne architecture religieuse est un mélange fascinant d'éléments byzantins, musulmans et normands au Sud. On trouve également les témoignages d'une tradition artistique enracinée et répandue dans chaque région, dans chaque ville et village d'Italie, parfois sous la forme "mineure" de l'artisanat.

Léonard de Vinci, Michel-Ange, Masaccio, Botticelli, Piero della Francesca, Mantegna, Donatello, Raphaël, Antonello da Messina, Bramante, le Corrège, le Tintoret, Giorgione: tous ces artistes (sculpteurs, peintres, architectes) sont entrés dans la légende et sont connus dans le monde entier comme étant les plus grandes expressions du génie artistique de tous les temps. Leurs œuvres attirent constamment des visiteurs qui restent émerveillés et stupéfaits, des étudiants et des chercheurs désireux de comprendre (et d'arracher) les secrets de cet art sublime et inaccessible dans ses plus hautes expressions.

C'est l'art de la Renaissance, le grand mouvement culturel né en Italie au XVe siècle et qui a profondément influencé l'histoire de la culture et de la civilisation italienne et européenne. La Renaissance a replacé l'homme, qui était resté en marge par rapport aux desseins divins durant les siècles difficiles du Moyen Age, et le monde laïc au centre de l'univers. Des philosophes comme Giordano Bruno et Tommaso Campanella, des savants comme Copernic et Galilée, des chercheurs comme Machiavel, des poètes comme l'Arioste, des musiciens comme Palestrina et Monteverdi sont les grands hommes de la Renaissance. Grâce à une vision "moderne" du monde et de la société partagée et soutenue par une bourgeoisie riche et entreprenante, ils ont changé radicalement la façon de penser, d'agir et de créer dominante de l'époque. Pour les arts et l'architecture, la Renaissance est synonyme de chef-d'œuvre, de génie inventif et créatif. La grande saison artistique de la Renaissance a laissé de magnifiques traces partout en Italie, non seulement dans les grandes villes comme Florence, Rome, Venise, Milan et Naples, mais également dans beaucoup d'autres centres de nombreuses régions italiennes. Les tableaux, les statues, les églises, les palais et les fontaines sont une série ininterrompue et impressionnante de signes à travers lesquels le visiteur peut reconstruire par la pensée une civilisation qui a vraiment changé le monde

Quand la nature est protégée 

La méthode la plus efficace pour sauvegarder la nature et la conserver le plus possible intacte est de la protéger avec des lois. 10% du territoire italien est protégé par des lois sur l'environnement qui ont permis de créer des Parcs et des Réserves naturelles destinés exclusivement au développement de la nature sous toutes ses formes. En Italie, les animaux, mais également les plantes (arbres, fleurs, etc.), les minéraux, l'eau et même l'air sont donc "intouchables" dans un Parc ou dans une Réserve italienne.

L'Italie compte 23 Parcs nationaux, 89 Parcs régionaux, 270 Réserves régionales, 142 Réserves nationales, 47 Zones humides, 7 Réserves marines. Ces zones protégées sont gérées par l'état, par les Régions, par les Provinces et par les Communes ou par des Associations écologistes, telles que Italia Nostra, WWF, Lega Ambiente, Greenpeace, LIPU, Touring Club, etc. Voici la liste des Parcs Nationaux: Abruzzo (le premier ouvert en Italie en septembre 1922), Grand-Paradis (ouvert quelques mois après le Parc Abruzzo), Circé, Stelvio, Calabria, Pollino, Monts Sibyllins, Archipel Toscan, Forêts de Casentino, Dolomites de Belluno, Aspromonte, Cilento-Vallée de Diano, Gargano, Gran Sasso-Laga, Maiella, Val Grande, Vésuve, Gennargentu-Asinara-Golfe d'Orosei, Alta Murgia, Appennino Tosco-Emiliano, Arcipelago La Maddalena, Cinqueterre, Foreste Casentinesi, Monte Falterona, Campigna. Nous avons voulu tous les citer pour prouver à quel point L'Italie aime et protège la Nature, au Nord comme au Sud.

Pourquoi alors ne pas penser à un voyage en Italie sous le signe de la nature?

Quelle histoire 

On parlait déjà de l'Italie, tout au moins comme territoire géographique, à l'époque de la grande civilisation du peuple étrusque, comme le témoignent les manuscrits conservés dans certains musées, surtout en Toscane et dans le Latium. C'est là en effet qu'on a retrouvé les principales installations étrusques mais ce peuple était également présent en Ombrie, en Campanie et dans certaines zones de l'Emilie-Romagne et de la Lombardie actuelles. A partir du IIIe siècle av. J.-C., l'Italie a été dominée par les Romains qui ont unifié l'ensemble de la péninsule (et une grande partie de l'Europe).

Le mot Italie apparaît sur une monnaie datant du I e siècle av. J.-C. et qui a été frappée par la confédération des peuples italiques en révolte contre Rome. Cette monnaie a été retrouvée à Corfinio dans les Abruzzes, l'ancienne Corfinium, capitale de la confédération italique. La longue domination de Rome (du IIIe siècle av. J.-C. au Ve siècle ap. J.-C.) a laissé des traces indélébiles en Italie: routes, aqueducs, temples, monuments, villes, ponts, théâtres, etc., ce sont des souvenirs d'un passé lointain et pourtant extraordinairement présent, que l'on retrouve un peu partout en Italie. Après la décadence de l'empire romain, l'Italie a été envahie et dominée pendant de longs siècles par des peuplades étrangères, surtout au Sud et en Sicile. Grâce au développement de cités indépendantes au centre et au Nord, telles que Venise, Florence, Sienne, Genes, Milan, l'Italie est pourtant devenue un pays florissant, prospère et civil en ce qui concerne les arts et le commerce. Durant la période qui a suivi, les petits états indépendants n'ont pas résisté aux invasions de grands états comme l'Espagne et l'Autriche. Seul le petit royaume du Piémont est resté indépendant; après la parenthèse de l'occupation napoléonienne, il est devenu le "moteur" du Risorgimento, le grand mouvement qui a permis l'unification définitive de l'Italie en 1870, sous le règne de la maison de Savoie. Après la seconde guerre mondiale, un référendum populaire a aboli la monarchie et proclamé la République en 1946. Le reste, c'est l'histoire actuelle. Une histoire à suivre.

Manifestations et Évènements en Italie 

L'Italie offre mille possibilités pour les loisirs: faire du sport, avoir un hobby, se relaxer, approfondir sa culture, assister à un concert, à une représentation théâtrale, à une manifestation folklorique, à un événement sportif ou tout simplement s'asseoir à la table d'un café pour déguster un cappuccino ou un bon verre de vin ou encore se promener dans les grandes et petites villes d'art, admirer et visiter les églises, les palais, les monuments, les châteaux, les sites archéologiques, les musées, les pinacothèques, les galeries d'art moderne, les places, les rues, etc. Etre en Italie est déjà le meilleur moyen d'occuper ses loisirs.

Bien manger, mieux boire 

Vivent les spaghettis, la pizza, les tomates, l'huile d'olive, le café express et le cappuccino! C'est tout ce qu'il y a comme cuisine italienne me direz-vous? Non bien sûr. L'Italie a mille plats différents, des centaines de spécialités gastronomiques, une infinité de produits typiques savoureux car elle dispose d'un système agroindustriel moderne et avancé mais qui veille à conserver les saveurs et les valeurs (même diététiques) traditionnelles.

La qualité et la fraîcheur sont à la base de toutes les spécialités gastronomiques italiennes dans leurs nombreuses variantes: de la fondue piémontaise à la "caponata" sicilienne, du risotto à la milanaise à la mozzarella campanienne, des "risi e bisi" de la Vénétie à la "porchetta" romaine, des "trenette al pesto" de la Ligurie à la côte de bœuf florentine, en passant par les lasagnes émiliennes ou les spaghettis à la "chitarra" des Abruzzes. Un autre raison de venir en Italie pourrait justement être (et c'est souvent le cas) l'envie de connaître et de goûter sa cuisine. Il n'y a que l'embarras du choix: celle des restaurants les plus renommés des villes célèbres pour leur gastronomie, celle des innombrables trattorias que l'on trouve dans chaque village et le long de chaque route d'Italie ou encore la cuisine des tavernes et des bistrots situés dans les coins les plus caractéristiques des cités. Ces derniers ont la spécialité de personnaliser des plats traditionnels ou de redécouvrir et utiliser des produits agricoles typiques (épeautre, orge, maïs, légumes, huile d'olive, etc.) pour une cuisine savoureuse bien que sobre sur le plan diététique. Quant au vin, l'Italie a désormais récupéré depuis longtemps le retard séculaire par rapport aux pays qui ont une culture œnologique plus ancienne. De nos jours, les vins italiens ne craignent plus aucune comparaison. Il y en a pour tous les goûts et ils sont excellents: blancs, rouges, rosés, vins de paille, "muffati" (qui ont pris un parfum caractéristique de moisi ou autre), mousseux, etc. En Italie, on mange et on boit peut-être comme nulle part ailleurs!

Thermes et bien-être

D'eau en eau... 

L'utilisation des eaux thermales pour l'hydrothérapie, dans le bassin méditerranéen, était connue depuis des temps immémoriaux, comme cela est prouvé par les pièces archéologiques, par les témoignages littéraires et scientifiques et par les nombreuses épigraphes. Il s'agit de cures qui sont, en substance, suite à l'alternance d'évènements et à part l'application des technologies évoluées, identiques depuis 24 siècles, c'est-à-dire depuis la période des grands philosophes grecs. Hippocrate lui-même encourageait l'utilisation des thermes et parlait des virtus des eaux minérales et des sources chaudes dans le traité De l'usage des liquides.

Le temps passant, l'application de la méthode expérimentale porta à une approche innovatrice sur l'utilisation thérapeutique des eaux, en introduisant de nouvelles méthodes de soin.

Heureusement, l'évolution de la société et la croissance des disponibilités financières dans toutes les couches sociales, ont rendu possible pour tous les avantages des cures thermales, dus non seulement à la qualité curative des eaux, mais aussi aux beautés et aux attraits de l'environnement qui caractérisent généralement les stations thermales italiennes. Le concept de cure, entendu comme instrument pour récupérer les énergies et la forme physique est associé de façon correcte au concept de villégiature et d'utilisation intelligente du temps libre.

L'ancienne tradition des eaux thermales a été ainsi mise à jour et actualisée et aujourd'hui plus que jamais, l'application de nouvelles méthodologies la rend un instrument essentiel de la médecine moderne. les principaux traitements pratiqués sont décrits dans un guide prévu à cet effet. 

L'efficacité du thermalisme est donc liée également à la qualité totale de la vie dans les stations thermales : il est certain en fait que dans les cures de repos et de saison, l'environnement est très important et un séjour avec de vastes caractéristiques est utile aussi bien au niveau des possibilités d'acquérir de nouvelles connaissances dans le domaine culturel et artistique, qu'au niveau du climat.

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21 juillet 2010

Art Renaissance

 

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Le terme "Renaissance" s'appliqueà la période de l'histoire de l'Europe occidentale qui s'étend du début du XIVesiècle à la fin du XVIe siècle et qui vit un intérêt renouvelé pour les arts et laculture de l'Antiquité. Durant cette période, la société féodale morcelée duMoyen-Age, avec son économie agricole et sa vie culturelle et intellectuelle dominée parl'Eglise, se transforma en une société de plus en plus dominée par des institutionspolitiques centralisées, avec une économie urbaine et commerciale, et un patronagelaïque de l'enseignement, des arts et de la musique.

A cette époque, les villes italiennes sontorganisées en cités-Etats aux aires d'influence étendues. Placées sous le pouvoirdespotique de grandes familles (les Médicis à Florence, les Este à Ferrare, les Sforzaà Milan, les Gonzague à Mantoue, les ducs d'Urbino, les doges de Venise et les papes àRome), elles connurent une stabilité et une propérité économiques favorables audéveloppement des arts. 

Les quatre ages de la Renaissance : 

la "Pré-Renaissance" désigne l'art toscan entre 1300 et 1400 (Trecento - XIVe siècle). Les artistes de l'époque (Giotto, Lorenzetti, Duccio, Martini) opèrent une transition entre l'art primitif byzantin et un style naturel que l'on associait alors à la Rome antique.

la "Première Renaissance" désigne l'art toscan entre 1400 et 1500 (Quattrocento - XVe siècle). Pendant cette période et pour la première fois dans l'histoire de l'art occidental, la peinture prend une position prédominante par rapport aux autres genres artistiques. Les figures de proue sont Masaccio, Uccello, Piero della Francesca, Botticelli et Mantegna.

la "Haute Renaissance" fait référence aux arts de la Rome papale, de Florence et de la République de Venise entre 1500 et 1530. Les figures de proue en sont Michel-Ange, Raphaël, Léonard de Vinci et Titien.

on applique généralement le terme de "Maniérisme" (de l'italien maniera qui signifie style) à l'art de la période comprise entre 1520 et 1580. Les oeuvres maniéristes sont raffinées, sophistiquées. Pontormo, Bronzino et Tintoret en sont les maîtres.

 

 

La "Première Renaissance" désigne l'art toscan entre 1400 et 1500 (Quattrocento - XVe siècle). Les recherches dans les domaines de la perspective et des proportions, la conception nouvelle du portrait comme représentation de l'individu et les débuts du paysage sont les grandes innovations de cette période. Du point de vue artistique, la voie entreprise est celle du "naturel", d'une représentation destinée à la profonde "compréhension de la nature".

Contexte politique et artistique

Tout au long du XVe siècle, Milan est entièrement dominée par le "gothique international". Après le retour des papes d'Avignon (1376) et le schisme qui s'en suivit (1378-1417), Rome joue tout d'abord un rôle négligeable. Par sa situation géographique, la Lombardie est davantage liée aux pays d'Europe du Nord qu'avec le centre de l'Italie. Les Sforza y sont les commanditaires les plus importants. Quant à la République de Venise, qui est en fait une souveraineté féodale, elle subit une forte influence byzantine en raison de son ouverture économique.

Depuis le XIIe siècle, Florence est en revanche gouvernée par les citoyens de la ville. C'est l'administration municipale qui passe les commandes de grande envergure. Ainsi contrairement à ce qui se passe dans le Nord de l'Italie, la culture florentine est marquée par la bourgeoisie. En revanche, pour la noblesse et le clergé, la tradition est toujours un gage de légitimité et elles entendent la perpétuer; la préservation des formes héritées est donc pour elles un propos naturel.

Ainsi, la Première Renaissance est un mouvement porté essentiellement par la bourgeoisie. Ce mouvement va mener l'art d'une conception théocentrique du monde, qui prend donc le divin pour référence, à une image anthropocentrique du monde, où c'est l'homme qui est passé comme mesure. Profanisation de l'art ?

 

1401 - Le concours pour la deuxième porte en bronze du baptistère de Florence est considéré comme l'acte fondateur de la Renaissance artistique. Chronologiquement, ce sont tout d'abord des sculpteurs (Ghiberti, Donatello) qui substituent à la statue habillée la figure en pied de l'époque moderne et qui créent un type de relief permettant la représentation naturelle d'un très grand nombre de figures composant des scènes d'une spatialité jusqu'alors inconnues.

Les emprunts à l'Antiquité sont évidents dans les trois disciplines artistiques; ainsi, les statues de Donatello font revivre la statue en pied qui distingue le côté de la jambe d'appui, tendue et le côté de la jambe libre détendue.

Vers 1420, Brunelleschi remplace l'architecture gothique par des concepts qui d'une part ramènent les oeuvres à des dimensions plus humainement compréhensibles et qui reprennent d'autre part les différents éléments de l'architecture antique de Rome.

A partir de 1424 et pendant une période très brève de cinq ans, suivent les peintures de Masaccio dont les oeuvres montreront la voie à tout le XVe siècle par leur représentation de l'espace et des corps. Alors qu'au XIVe siècle, le traitement de l'espace et du corps s'appuie avant tout sur des valeurs empiriques, à partir de 1420 on explore les lois qui les régissent (perspective, proportions) et de nombreux traités donnent des outils théoriques à la pratique. Ainsi, Alberti présente la théorie la plus approfondie de la perspective renaissante dans son traité De Pictura (De la peinture, 1425).

Lorsqu'à la fin des années 1430, Piero della Francesca arrive de sa province natale pour travailler à Florence, il est confronté à une diversité déroutante de courants artistiques : certains comme Fra Angelico s'attachent à doter la peinture sacrée d'une valeur humaniste, d'autres comme Uccello construisent des univers de fantasmes logiques; d'autres encore préfèrent explorer en profondeur les capacités mimétiques de l'art : c'est le cas de Masaccio dont les fresques avaient provoqué un véritable choc culturel. Il se mit alors en quête d'un système de peinture universel, synthétique, susceptible d'unifier les oppositions formelles et de proposer un modèle reproductible. La foi qu'il avait dans les capacités des mathématiques à rationaliser la perception du monde se retrouve dans la Flagellation du Christ (1444-1450), l'un des exemples les plus éclatants de l'emploi d'un théorème dans la peinture.

 

Après le milieu du siècle, on assiste à des transformations stylistiques dans tous les genres artistiques, transformations qui sont marquées par les signes nombreux d'une "regothisation" : - le grand "jaillissement" qui caractérise les premières décennies du siècle - représentation convaincante du corps, de l'espace et du paysage dans leur manifestation globale - est suivi de la minutieuse élaboration du détail dans le domaine du rendu exact des corps, de l'environnement architectural et du paysage. Le moyen approprié est la ligne et non le modelé des grandes formes. Cette voie s'annonce dans l'oeuvre de Botticelli, Filippino Lippi et Luca Signorelli

 avec l'accroissement de ses richesses et de son pouvoir, la bourgeoisie a soif de briller du même éclat que les cours. La décoration de la chapelle du Palazzo Médici par Gozzoli est l'oeuvre la plus significative de ce revirement.

 

Masaccio (1401-1428)

Peintre appartenant à la première génération du Quattrocento dont les innovations s'inscrivent dans la lignée des recherches initiées, au siècle précédent, par Giotto sur la représentation spatiale et le naturalisme de la figuration. La lumière et l'ombre jouent chez Masaccio un rôle inconnu jusqu'alors. Les fresques de la chapelle Brancacci à Santa Maria del Carmine de Florence (1424-1428) influenceront plusieurs générations d'artistes. Il crée un peu plus tard la fresque de la Sainte Trinité à Santa Maria Novella

Masolino (1383-1447)

Il réalisa la plus grande partie de ses œuvres en collaboration avec Masaccio.

Uccello, Paolo (1397-1475)

Peintre célèbre pour ses innovations dans l'utilisation de la perspective. Il peint la bataille de San Romano en 1456.

Fra Angelico (1400-1455)

Peintre toscan du début de la Renaissance. Il fut nommé Angelico ("angélique" en français) du nom de l'angélique docteur, saint Dominique, et Beato ("béni" en français) pour la profondeur spirituelle de sa peinture. Il peint à fresque les cellules du couvent de San Marco à Florence de 1438 à 1445.

Veneziano, Domenico (1410-1461)

Son style se caractérise par une grande luminosité, l'emploi d'une palette claire et la création d'espaces vastes et aérés.

Lippi, fra Filippo (1406-1469)

Peintre et moine carme florentin du début de la Renaissance, il est l'un des plus importants successeurs de Masaccio. Il fut le maître de Botticelli. Son oeuvre majeure est la décoration du choeur de la cathédrale de Prato entre 1452 et 1465.

Andrea del Castagno (1419-1457)

Peintre florentin du début de la Renaissance, il développe une peinture sculturale et cherche le relief jusqu'au trompe-l'oeil. Il affectionne les effets de perspective.

Piero della Francesca (1420-1492)

Peintre, mathématicien et théoricien de l'art italien de la Renaissance, dont le parcours esthétique vise à la synthèse des différentes recherches contemporaines dans le but d'aboutir à un système universel de figuration qui établit la peinture comme reflet de la connaissance. Une étrage et envoutante poésie se dégage de sa peinture; elle provient du contraste étonnant entre un dessin et une composition savante et géométrique, et une douce et subtile lumière qui nimbe les corps. Il peint la Flagellation du Christ d'Urbino en 1444. Son oeuvre majeure est l'ensemble de fresques du choeur de l'église San Francesco à Arezzo, qui retrace l'histoire de la croix du Christ, inspirée de la Légende Dorée de Jacques de Voragine.

Gozzoli, Benozzo (1420-1497)

Elève et collaborateur de Fra Angelico, il peint à fresque la chapelle du palais des Médicis en 1459. Le Cortège des Rois Mages est l'occasion pour lui de peindre les fastes de la cour.

Mantegna, Andrea (1431-1506)

Principal représentant des peintres de la Renaissance en Italie du Nord, grand érudit et féru d'antiquités, il inaugure la recherche de la vérité historique dans la peinture. Il peint la Chambre des Epoux à Mantoue (1472-1474)

Botticelli, Sandro (1445-1510)

Elève de Filippo Lippi, familier de la cour de Laurent le Magnifique, sa peinture est le lieu d'une confrontation entre nature et histoire. Son œuvre s'oppose massivement à la peinture des grands systèmes figuratifs du type de celui que Piero della Francesca avait proposé. Ses oeuvres les plus célèbres sont Le Printemps (1478) et La Naissance de Vénus (1484, Florence, Offices).

Ghirlandaio, Domenico (1449-1494)

Il est le pôle opposé à Botticelli. Il oppose à l'art de cour raffiné de son aîné, la représentation de la bourgeoisie prospère et digne, à l'amour du détail la mise en scène virtuose de masses en mouvement. Ses oeuvres principales sont la décoration de la chapelle familiale des Sasseti à Santa Trinita de Florence et du choeur de Santa Maria Novella (1485-1490).


Lippi, Filippino (1457-1504)

Fils de Fra Filippo Lippi, son œuvre caractérisée par un style complexe et mouvementé préfigure le maniérisme. Il achève le cycle de fresques de la chapelle Brancacci et peint les décorations de la chapelle Strzzi à Santa Maria Novella.

Signorelli, Luca (1445-1523)

Né à Cortone, élève de Piero della Francesca, il possédait le sens des amples compositions. En 1481, il fit partie de l'équipe de peintres appelés à Rome par le pape Sixte IV pour travailler à la chapelle Sixtine (avec entre autres Botticelli, Ghirlandaio et le Pérugin). Oeuvre majeure : les fresques du Jugement dernier de la cathédrale d'Orvieto (1499-1504)

Pérugin, le (1450-1523)

Grâce à lui, Pérouse est devenu un centre artistique de premier rang. Il est un des plus grans peintres a fresco de son époque. Maître de Raphaël, il dirige les travaux de la fresque de la Chapelle Sixtine en 1480.

Pinturicchio (1454-1513)

Un des plus grands peintres de fresques de la Renaissance

Carpaccio, Vittore (1460-1526)

Peintre narratif, dont les compositions, d'une étrangeté onirique, lui firent occuper une place un peu marginale dans l'art de la Renaissance. Il fut l'un des peintres les plus compétents du début de la Renaissance à Venise qui refusa d'adapter son style à l'évolution picturale du début du XVIe siècle. Par la présence de l'architecture dans ses toiles, Carpaccio s'imposa également comme un grand peintre de paysages urbains.

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